LE BLOG DE FRANCOIS BUHR

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LE TAILLAN D'HIER

LE TAILLAN D'HIER

 

 

 

 

Le 1er Conseil municipal, rapporté sur un document, du Taillan-Médoc a eu lieu le 1er juin 1851.

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 14 OCTOBRE 1902

 

VISITE DE MONSEIGNEUR L'ARCHEVEQUE AU TAILLAN

 

M le Maire informe le conseil qu'il a reçu une lettre de M. Brun desservant au Taillan invitant le conseil à vouloir bien présenter ses souhaits de bienvenue à Monseigneur le Cardinal Archevêque de Bordeaux à l'occasion de son passage dans la commune le 18 octobre et le prie de vouloir bien délibérer à ce sujet. Mrs Durgeon, Danet, Brozou trouvent que M le Curé du Taillan sort trop souvent de son rôle de prêtre. C'est un adversaire déclaré et militant du Conseil. Avant son arrivée dans la commune la paix y régnait. Il cherche à réveiller l'ancien parti d'obstruction avec les éléments nouveaux. Pour ces motifs, ils s'abstiendront d'aller au devant de Monseigneur le Cardinal Archevêque.

M Monlun dit que c'est également sa manière de voir, il ne croit pas quant à lui que M le Curé désire bien sincèrement la présence du Conseil municipal dans cette fête.

M Saux informe le Conseil que considérant le Cardinal Archevêque comme fonctionnaire de la République et dignitaire du Clergé, il aurait été à la réception qui lui sera faite mais non pour rehausser la fête religieuse. M Romefort partage cette manière de voir. Mais continue M Saux, la population du Taillan est difficile à manier et il craint bien que M Brun n'arrive à diviser la commune à peine tranquilles depuis les dernières luttes politiques. Il refuse quant à lui de prendre part à aucune manifestation et il donne à son refus le caractère d'une protestation contre la conduite du curé du Taillan. M Romefort insiste sur le caractère de politesse que revêt la démarche de M Brun et il croit quant à lui qu'il serait peut être bon d'y répondre par une politesse.

Le Conseil, après avoir délibéré à l'unanimité qu'il ne prendra pas part en corps, à la réception qui sera faite à M le Cardinal Archevêque de Bordeaux tout en protestant de sa respectueuse déférence à son égard et laisse à chacun de ses membres toute la liberté personnelle qu'il croira devoir prendre à cette occasion.

 

 

 

SEANCE DU 15 FEVRIER 1903

 

ETALAGE DES GRAVURES PORNOGRAPHIQUES

 

M le Maire informe le Conseil qu'il a reçu une pétition concernant l'étalage des gravures pornographiques dans la rue, à la devanture des marchands de publications illustrées. Cette pétition était envoyée par M Cruse avec une lettre de ce dernier priant M le Maire de vouloir bien la signer lui-même et la faire signer par le Conseil Municipal. Elle était déjà signée par M Cruse et par toute l'administration de l'église du Taillan, le prêtre, le conseil de fabrique, le bedeau, le sacristain et le bureau d'une société de secours mutuels. M le Maire dit avoir porté cette pétition à la connaissance de quelques conseillers municipaux et l'avoir renvoyée à M Cruse sans la signer accompagnée d'une lettre explicative.

Sans crainte d'être taxé de suffisance outrée, il estime que la priorité aurait dû être donnée aux représentants de la commune et il a cru devoir sauvegarder la dignité de l'Assemblée communale en refusant pour elle l'humiliation de se mettre à la remorque de l'église.

Considérant le but de la pétition, M le Maire l'approuve entièrement bien que le mal, véritable danger pour la jeunesse ne se répercute pour la jeunesse ne se répercute pas jusqu'au Taillan et se localise plutôt dans la ville qu'à la campagne.

Dans d'autres conditions, il se serait fait un honneur et un devoir de soumettre la chose au Conseil.

 

 

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 12 AVRIL 1889 

ECOLE COMMUNALE DE FILLES

Polémique sur l'attitude de l'institutrice

 

 

M. le Maire déclare qu'il a soumis à M. le Préfet les observations que lui a faite le conseil de la dernière séance, relativement à l'attitude de l'institutrice communale.

M. le Préfet serait heureux de voir le conseil municipal user de conciliation en cette affaire et se tenir au-dessus des bravades de l'institutrice. M. le Maire engage le conseil à suivre cette voie. M. Mondon comprend toute la sagesse des conseils donnés par M. le Préfet mais il ne croit pas que le Conseil Municipal (CM) puisse, s'il a souci de sa dignité, marcher dans la voie de la conciliation. Aujourd'hui, l'opinion publique s'est prononcée sur cette question et réclame le déplacement de l'institutrice.

M. Guillemet déclare qu'en ce qui le concerne foule aux pieds les insultes et les bravades de l'institutrice ; mais dès lors qu'il s'agit de l'avenir de l'école laïque de filles, avenir gravement compromis par l'attitude ultra cléricale de l'institutrice, il propose que le conseil ne doit pas hésiter d'agir avec énergie, s'il ne veut se voir accusé de complicité ou tout au moins d'une faiblesse coupable, par la très grande majorité de la population. La dignité du conseil, ses principes, lui font un devoir de demander le déplacement d'une institutrice qui méconnait ses devoirs professionnels et a fait l'auxiliaire dévouée de la réaction.

 

Le CM, considérant que l'institutrice, le 12 mars dernier, à l'occasion d'une fête religieuse dite

"Adoration perpétuelle" a, au mépris des règlements scolaires, fermé son école pour accompagner avec la maîtresse chargée de l'école enfantine, les élèves se son école à la messe et aux vêpres.

Considérant que le fait précité n'est pas isolé ; que cette institutrice cherche toutes les occasions possibles pour manifester ses sentiments ultra-cléricaux, soit en organisant des souscriptions sans son école pour l'oeuvre de la propagation de la foi, soit en demandant de l'argent aux familles pour acheter des ornements religieux, des cierges et même pour offrir des cadeaux au curé.

Considérant que l'attitude cléricale de cette institutrice prend de plus en plus de consistance, que cette institutrice déclare à qui veut l'entendre qu'elle se sait appuyée et qu'on ne l'empêchera jamais d'agir comme elle le fait ; qu'il lui importe peu de perdre des élèves car son traitement n'en souffrira pas.

Considérant enfin que cette manières d'agir de l'institutrice a déjà contraint quelques pères de famille à retirer leurs enfants de l'école ; que ce mouvement menace de s'accentuer et de perdre complètement l'école laïque de filles.

Par ces différents motifs

Estime qu'il est de sa dignité et de son devenir de demander le déplacement de l'institutrice communale et de démissionner immédiatement si cette légitime satisfaction, réclamée pour l'opinion publique, n'était pas accordée.

 

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 NOVEMBRE 1888

BATAILLON SCOLAIRE

 

M. Dupuy prie M. le Maire de vouloir bien prendre les dispositions nécessaires pour continuer l'instruction militaire des élèves de l'école communale laïque, il regretterait les dépenses faites si elles ne devraient servir à rien. M. le Maire partage cet avis et prie le conseil de vouloir bien l'aider dans cette circonstance à trouver un instructeur.

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 10 FEVRIER 1889

 EXPOSITION UNIVERSELLE

 

M. le Maire donne lecture au conseil d'une lettre que lui a adressée M. le Président du Comité départemental de l'Exposition Universelle de 1889 lui demandant de recruter s'il est possible des adhérents à l'exposition collectives des vins de la Gironde. Le conseil approuve entièrement l'idée poursuivie par le Comité départemental et autorise M. le Maire à faire distribuer aux viticulteurs de la commune des circulaires.

 

Réclamation Mondon

M. Mondon  signale à l'attention de M. le Maire le mauvais état du chemin vicinal de Lagorce. M. le Maire connait l'état de ce chemin. Il promet de le faire réparer dès que les matériaux qui sont sur les autres chemins seront employés, ce qui ne saurait tarder.

 

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 2 SEPTEMBRE 1888

 

TRAMWAYS A VAPEUR AU TAILLAN

 

 

 

 

M. le Maire expose au Conseil que les municipalités du Bouscat, de Bruges, d'Eysines et de Blanquefort ont exprimé le voeu qu'une ligne de tramways à vapeur suivant le chemin de grande communication n°114 desserve ces communes.

 

M. le Maire trouve ce voeu excellent et il croit qu'il serait de devoir du Conseil municipal du Taillan de s'y associer en demandant que la ligne projetée soit prolongée jusqu'au Taillan. Cette mesure ne nécessiterait qu'un faible surcroît de dépenses puisque la prolongation sollicitée n'est que de 3 km environ et cependant tout en étant extrêmement utile pour les habitants de la localité, elle procurerait sûrement de beaux bénéfices à l'Administration des tramways en raison de la situation centrale du Taillan et de l'accroissement constant de la population.

 

Le Conseil, à l'unanimité, reconnaissant toute la justesse des raisons exposées par M. le Maire, s'associe entièrement à sa proposition et prie M. le Préfet de vouloir bien intervenir auprès de qui de droit pour que la ligne de tramways à vapeur projetée soit prolongée jusqu'au Taillan.

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 31 MAI 1885

 

ARGENT CONTENT

 

 

Le maire donne lecture d'un rapport de la commission chargée d'examiner un terrain placé au levant de l'église était propriété communale au bien appartenant aux Sieurs Feydieu père et fils qui l'exploitent actuellement.

Après examen des lieux et par suite d'un acte de vente, en date du 3 avril 1854, la Commission conclut que la commune est propriétaire de l'immeuble dont il s'agit. En conséquence, le maire propose au conseil d'inviter les Sieurs Feydieu père et fils à restituer à la commune cette parcelle de terre d'une contenance de un are 45 centiaires sur laquelle est construite une écurie.

Le conseil s'associe à la proposition de M. le maire et accorde aux sus-nommés un délai de 10 jours pour débloquer le dit terrain et le rendre à son état primitif.

M. Lapère fait remarquer au conseil que le passage à niveau sur le chemin d'Eysines, en face de la propriété de M Ducos, n'étant fermé par aucun obstacle, au moment du passage des trains, il peut en résulter de graves accidents. Avant qu'un malheur ne soit arrivé, il demande s'il y aurait pas lieu d'attirer l'attention de l'administration sur cet état de choses. 

 

M le maire soumet au conseil la question du chemin du Foin. Il lit un rapport de M Albert, Garde champêtre qui a été chargé de vérifier la situation de ce chemin. Il ressort de ce rapport que le chemin est en très mauvais état, qu'en certains endroits il est même impraticable.

La cause de ce mauvais état de viabilité peut être attribuée : d'abord au transport des bois provenant de la forêt communale, ensuite à la faute des propriétaires riverains qui entretiennent mal les fossés bordant le chemin ; en certains endroits ces fossés ne sont pas nettoyés et les eaux ne peuvent s'écouler ; dans les parties où le curage a été effectué, les propriétaires pour se débarrasser des zones et autres plantes aquatiques qu'ils en ont retirés, ils les ont déposés sur le chemin près des fossés ce qui forme maintenant de petits talus s'opposant à l'écoulement des eaux.

Il est dit que ce chemin est appelé d'avoir une grande importance et que par conséquent il faut faire des sacrifices, il en demande le classement et en attendant, il propose de consacrer à son entretien la somme de 100 francs affectée aux chemins ruraux.  

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 1er FEVRIER 1885

 

Vote de dépenses de crayons, d'ardoises et

du costume pour le service du corbillard

 

 

 

Etaient présents : MM Durgeon, Mondon, Danet, Réglade, Lapine et Guillermet.

Absents : Saux, Dupuy, Toulouse, Ducasse et Serveau.

 

Le Maire expose qu'il existe dans la forêt communale 38 pins qui ont été renversés par le vent ; que ces pins débités en bois de chauffage  serviraient à l'entretien de nos bâtiments communaux.

En conséquence, le maire propose au conseil municipal de demander à l'Inspection des Forêts, la délivrance de ces pins au profit de la commune.

Le Maire donne lecture d'une lettre de Mlle Todière , directrice de l'école d'asile et par laquelle elle expose qu'un lit de camp serait de toute nécessité dans son école ; que les ardoises et les crayons auraient besoin d'être renouvelés.

Le Maire donne également lecture d'une lettre de M. Martin, instituteur laïque de l'école du Taillan par laquelle il fait connaître au conseil que sa classe est dépourvue de cartes géographiques de tableau, et d'un cadran pour l'emploi du temps.

Le conseil reconnaissant l'utilité des objets signalés vote à l'unanimité une somme de 90 francs pour en faire l'acquisition.

M. Danet expose que depuis longtemps il a signalé le chemin de Hontane passant par la Haye dans un très mauvais état d'entretien. Il propose au conseil d'en demander le classement. M le maire fait observer que ce classement sera long à obtenir. Il serait préférable pour le moment de demander une amélioration à bref délai.

Le Maire donne lecture d'une lettre de M. Verstraète, marchand tailleur à Bordeaux, indiquant la dépense du costume complet pour celui qui fera le service du corbillard.

Cette dépense s'élève à la somme de 165 francs. Le maire propose au conseil d'en voter le crédit.

 

 

 

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 24 NOVEMBRE 1872

 GRATUITE DE LA SCOLARITE DES FILLES ?

 

 

Etaient présents : Lapère (maire), Ducourt, Bellon, de Borelli, Guillemet, Barreau et Baziadolliq.

Absents : Bernard, Lafond, Dubourdieu et Serveau

 

Rapport de la commission pour rechercher le moyen d'améliorer la situation pécuniaire des soeurs, tout en allégeant les charges des familles.

 

M. le Maire s'exprime dans les termes suivants :

Votre commission, Messieurs, m'a chargé de vous communiquer le résultat de ses études et de faire valoir devant vous les raisons qui doivent vous engager à ratifier les mesures.

 

Votre unanime accord ayant été manifesté clairement sur les 2 points suivants :

 

1 - nécessité de réaliser la somme de 1 200 francs pour subvenir aux besoins matériels des 3 soeurs s'occupant de l'école communale des filles.

2 - trouver en dehors de la gratuité absolue que les finances de la commune ne permettent point d'établir un système qui puisse alléger la charge des familles en ce qui concerne le paiement de la rétribution scolaire tout en garantissant la somme de 1 200 frcs reconnu indispensable.

 

Les investigations sur les 3 années consécutives 1870/1871/1872 permettent de donner des chiffres et qui prouveront l'urgence des améliorations projetées.

30 élèves dont les familles peuvent payer la rétribution scolaire, et qui se trouvent divisées en 3 catégories donnant par mois 1 frc, 2 frcs ou 3 frcs.

20 élèves reçues à titre gratuit et pour les quelles la commune paye 1 frc par mois.

Donc la moyenne des enfants reçues à l'école est de 50.

 

Les chiffres étudiés ont leur signification, Messieurs, et votre commission a été obligée de reconnaître, à l'unanimité, que la position des soeurs qui se dévouent à l'instruction de nos enfants, est plus critique qu'il n'était permis de le croire.

 

En conséquence, votre commission à l'honneur de vous proposer les décisions suivantes :

1 - rétribution scolaire fixée instinctivement pour tous, à la somme de 1,5 frcs par mois.

2 - paiement par la commune de cette même rétribution pour chacun des enfants qu'elle admettra au titre gratuit.

3 - établissement de la gratuité absolue pour la salle d'asile au moyen d'un appel fait dans la commune à la générosité des personnes charitables et s'intéressant à l'enfance.

 

Il s'agit de trouver la somme de 50 francs au moyen de souscriptions, ce serait faire injure à tous, que de mettre en doute le succès de notre appel.

 

A l'unanimité des membres présents, le conseil municipal adopte les conclusions et décisions formulées par la commune.

 

Il prie en outre M le Maire de transmettre la présente délibération à l'autorité préfectorale.

 

 

 

SEANCE DU 22 DECEMBRE 1872

 

 

LE PREFET S'OPPOSE A LA DELIBERATION

 

M. le Maire donne lecture d'une lettre de M. le Préfet en réponse à la délibération prise le 24 novembre dernier au sujet de l'école communale des filles.

Il résulte de cette communication que l'administration supérieure ne croit pas devoir accueillir favorablement la demande du conseil.

 

M de Borelli prend la parole et explique les raisons qui doivent engager le conseil à maintenir les voeux précédemment émis.

 

Après discussion, il est décidé, à l'unanimité, qu'une lettre serait adressée à M. le Préfet.

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 14 MAI 1871 

ELECTION DU NOUVEAU MAIRE

 

 

Etaient présents : M. Bellon, Vve de Borelly, Guillement Jean, Bernard François, Ferdinand Laysère, Pierre Barraud, Lafon Pierre, Eyquem Louis, Serveau Gratian et Baziadolig François.

 

L'assemblée étant en majorité M Le Président expose que la réunion a pour but la nomination du Maire et de l'adjoint.

Il donne connaissance des instructions adressées par M le Préfet pour assurer la régularité des opérations et invite chacun des membres du conseil à s'y conformer.

Le bureau constitué, le Président annonce que les nominations doivent avoir lieu dans l'ordre suivant :

1) celle du Maire

2) celle de l'adjoint

 

Le Président fait connaitre que, pour être élu Maire ou adjoint, la majorité absolue c'est à dire plus de la moitié des suffrages exprimés, est nécessaire au 1er ou au 2ème tour du scrutin et que si, après ces 2 tours aucun candidat n'a obtenu cette majorité, il doit être procédé à un 3ème tour du scrutin, à la suite duquel l'élection est définitive quelque soit le nombre de suffrages obtenus.

Le scrutin est ouvert pour l'élection du Maire. Chaque conseiller remet au Président un bulletin de vote et ce bulletin est déposé dans l'urne déposée à cet effet.

Cette opération terminée le bureau procède au dépouillement des votes.

Il constate le résultat suivant :

nombre de votants : douze

M. Laysère Ferdinand ayant obtenu la majorité absolue des suffrages exprimées, qui est de 7, est proclamé Maire de la commune du Taillan.

Le Président invite l'assemblée à procéder à la nomination de l'adjoint.

Cette opération terminée, le bureau procède au dépouillement des votes.

Il constate le résultat suivant :

nombre de votants : douze

M. Ducourt a obtenu onze suffrages.

M Dubourdieu a obtenu un suffrage.

M. Ducourt ayant obtenu la majorité des suffrages exprimés est proclamé adjoint de la commune du Taillan.

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 17 NOVEMBRE 1872 

Gratuité scolaire pour les filles ?

 

 

Commission chargée d'étudier la situation pécunière des soeurs.

 

M le Maire demande au conseil qu'il veuille bien nommer une commission de deux membres, laquelle se joindra à lui pour étudier à fond et pièces en main la situation financière des soeurs dirigeant l'école communale de filles.

Le conseil municipal, dit M le Maire, a le devoir de se rendre compte s'il n'y aurait pas un moyen quelconque en son pouvoir d'améliorer d'un côté le sort des personnes qui se dévouent à l'instruction et de l'autre de diminuer les charges des familles qui ont des filles à faire élever.

La commune du Taillan se trouve à cet égard dans une situation toute particulière, car les garçons de la commune bénéficiant de la gratuité absolue de l'instruction, il est regrettable que le même avantage ne puisse être donné aux filles ce qui est fâcheux puisque leur sort est inégal.

La gratuité absolue, il ne faut pas y penser, car nos ressources budgétaires ne le permettront point sans cela, Messieurs, je n'hésiterais point à vous la proposer. 

 

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 30 SEPTEMBRE 1870 *

 

Etaient présents :

 

Martial Barreau, maire

MM Louis Daurat, Barbepert, Maysonnier, Fourthon, Dpuy, Sauve, Monlun, Toulouse, Fillot, Bellan, Pissaud.

 

M le Maire propose à la commission de voter une somme de huit mille francs par achat d'armes afin de mettre la commune dans le meilleur état de défense.

La commission, après une courte mais mure réflexion guidée par un sentiment tout patriotique, vote à l'unanimité les 8 000 francs proposés par M le Maire pour achat d'armes du dernier modèle.

 

 

 

    CONSEIL MUNICIPAL DU 23 OCTOBRE 1870

 

M le Maire donne lecture de la lettre de M le Préfet du 19 octobre 1870 relative à l'emprunt dont chaque commune est appelé à verser dans la caisse départementale pour subvenir à l'armement de la défense nationale et de la République.

La commission municipale du Taillan conservant toujours son grand patriotisme vote à l'unanimité la somme de dix milles francs.

 

 

 

* La guerre de 1870 oppose du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871 la France et les Etats allemands coalisés sous l'égide de la Prusse.

La défaite de Sedan et la capitulation de Napoléon III provoquèrent le 4 septembre 1870 la chute du 2nd Empire.

 

 

 

 

 CONSEIL MUNICIPAL DU 1er JUIN 1851

 

Maire : M. Bernard

Présents : Bérard,  Gratian, Hostein, Barraut, Durgeon, Bidon, Réglade, Delmestre, de Bryas

 

 

+ Présentation du compte administratif

 

+ le Conseil municipal adopte le budget de 1852 après un examen attentif, les articles de recette et dépense sont successivement adoptés et le montant arrêté comme suit :

 

                        + recettes         3 962,29 francs

                       + dépenses       3 885,83 francs

 

+ Réclamation de dommages et intérêts :

Une lettre de M. le Préfet annonce à M. le Maire de la commune du Taillan une recette de douze francs pour dommages et intérêts, provenant de délits commis dans nos bois communaux.

 

TOUT EST (DEJA) TAXABLE

 

+ Salles de danse :

Le conseil considérant que le nombre de salles de bal va toujours croissant dans la commune porte au budget des recettes de 1852 une somme de soixante francs à percevoir dans les salles de danses conformément à la loi.   

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 13 JUILLET 1851

 

La 1ère question à l'ordre du jour est relative à un projet de construction d'un chemin de St Médard au port de Blanquefort par le bourg du Taillan et de Blanquefort.

M. le Maire profite de la réunion du conseil pour lui donner communication d'une circulaire de M. le Préfet en date du 19 juin 1851 ayant pour objet d'annoncer aux communes qu'une nouvelle dépenses avait été mise à leur charge. Cette dépense consiste dans le salaire accordé aux agents-moyens cantonaux.

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 3 AOUT 1851

 

 

BEAUCOUP DE PROBLEMES DE BORNAGE ENTRE LES COMMUNES

 

La 1er question à l'ordre du jour a pour objet la nomination de 2 membres qui doivent faire partie de l'assemblée cantonale destinée à désigner le Jury.

La 2ème question a pour objet la demande de crédit de cinquante francs pour payer les frais faits pour un bornage entre M. Réglade et la commune.

 

 

CONSEIL MUNICIPAL DU 16 NOVEMBRE 1851

 

Une demande de crédit de vingt sept francs est proposée pour salaire des cantonniers chefs employés aux travaux des chemins vicinaux.

Demande de crédit de trente francs destinée à payer les frais de changement de deux pierres de bordure du lavoir communal et le pavage du cassis qui vient d'être fait pour écouler les eaux savonneuses et éviter toute cause d'insalubrité.

Il est donné lecture de la circulaire de M. le Préfet relative à la formation des listes des enfants qui doivent être admis gratuitement aux écoles primaires.

Il est exposé que dans le village de Germignan une souscription a été ouverte pour l'établissement d'une croix. Le conseil vote une somme de vingt cinq francs à l'unanimité moins une voix.

Dimanche prochain les membres du conseil devant se rendre pour examiner les bois litigieux entre la commune et St Aubin fixeront en passant dans le village la place où sera érigée cette croix.

 

 

 

 

 



05/06/2016
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