LE BLOG DE FRANCOIS BUHR

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LE TAILLAN-MEDOC : METROPOLIS

LE TAILLAN-MEDOC

METROPOLIS

 

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Le Taillan-Médoc a été pendant longtemps un village mais aujourd'hui, comme beaucoup d'autres communes de la Métropole bordelaise, ce village est devenu une ville de banlieue d'une grande agglomération.

 

Certains élus de la Métropole veulent faire passer la population de Bordeaux à 300 000 habitants avec une Métropole à un million ! (800 000 aujourd'hui).

 

 

Notre commune a passé le cap des 10 000 habitants *.

 

La Métropole manque de logements, de logements sociaux et de fonciers donc tous les acteurs du secteur (promoteurs, bailleurs sociaux, particuliers), se précipitent sur le moindre lopin de terre provoquant, entre autres, une hausse sans précédent du foncier.

 

 

1 = 3 ou 1 = 32

 

 

Sur certains terrains, là où il y avait une maison, il y en a aujourd'hui 2 ou 3 comme avenue des Sables ou carrément des résidences comme Botanik (32 appartements, avenue de la Boétie) ou l'Ecrin d'Orphée (31 appartements, 42 avenue de Soulac).

 

 

Toutes ces constructions amènent un nombre croissant d'habitants et d'usagers de la route, des transports en commun et des services publics.

 

Combien de promoteurs ont vendu leur programme en mettant en valeur l'arrivée du tram !

 

Egalement, la réalisation de la déviation du Taillan-Médoc va avoir un effet dynamique dans la construction immobilière.

 

En dépit de certaines croyances, ce sont les maires qui restent maîtres du jeu sur l'urbanisation de leur commune.

 
 

 

SRU : quesako ?

 

 

 

Par contre, la pression de la loi SRU** oblige les maires à construire des logements sociaux à hauteur de 25 % (nombre de logements locatifs sociaux/nombre de logements).

 

La commune du Taillan-Médoc est passée sur les logements sociaux

 

 de 1,9 % en 2004

 à  4 % en 2008,

 à 10,33 % en 2014 et

 11,44 % en 2015 avec 526 logements sociaux.

 

 

Vu le nombre de logements construits depuis 2015, nous pouvons penser que ce taux a nettement augmenté.

 

Mais il est à remarquer que dans les villes où le taux de 25 % est atteint, les constructions "sociales" continuent à augmenter car la proportion conforte un fond de commerce électoral. 

 

Le PLU (plan local d'urbanisme) définit tous les 10 ans la politique foncière de la commune : prochain PLU en 2026.

 

 

TOUJOURS PLUS MAIS A QUEL PRIX !

 

 

 

A chaque élection municipale, les candidats déclarent vouloir maîtriser le nombre de constructions et vouloir développer une qualité dans le choix des projets.

La réalité traduit plus souvent une anarchie qu'une maîtrise.

 

Au Taillan, d'ailleurs, pourquoi l'aménagement urbain du coeur de ville n'est pas terminé ? Il vaut mieux bâtir dans le centre que dans des quartiers éloignés !

 

La mode de l'éco-quartier se répand un peu partout et le Taillan-Médoc ne sera pas en reste avec l'aménagement du quartier du Chai où 700 logements sortiront de terre (et non 800 comme Mme le Maire le dit).

 

Je suis persuadé que dans le cadre de la prochaine campagne électorale, la candidate-maire proposera de baisser ce chiffre (d'où ce chiffre virtuel de 800 !).

 

 

 

En tout état de cause, nous pouvons estimer la construction de nouveaux logements, récents, en cours ou dans les années à venir, à plus de 1 100 (les résidences Botanik ; L'Envôlée ; L'Ecla ; Ecrin d'Orphée, ; quartier du Chai ; quartier de Gelès.....).

 

 

Le grand défi reste la gestion de la mixité sociale : certaines communes le traitent convenablement, d'autres le subissent.

 

 

Cet apport de population, comme déjà dit, entraine une demande accrue de services publics (écoles, crèches, collège, transport....), d'infrastructures routières et urbaines (parkings, déplacements doux...).

 

Le vrai challenge réside dans la capacité à répondre à ces nouvelles exigences.

 

 

 

* population du Taillan-Médoc :

 

1962 : 1 652 ; 1968 : 2780 ; 1975 : 4 038 ; 1982 : 5 124 ; 1990 : 6 815 ; 2000 :  7 885 ; 2012 : 8 920 ;. 2018 : 10 082

 

**Loi SRU : Adoptée le 13 décembre 2000, la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbain (SRU) vise à récréer un équilibre social dans chaque territoire et à répondre à la pénurie de logements sociaux. Son article 55 oblige certaines communes à disposer d’un nombre minimum de logements sociaux, proportionnel à leur parc résidentiel.

 

(la photo est une représentation d'un quartier Ginko à Bordeaux)



24/09/2019
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