REFAISONS LE CONSEIL MUNICIPAL DU TAILLAN-MEDOC DU 28 FEVRIER 2012
REFAISONS LE CONSEIL MUNICIPAL
DU 28 FEVRIER 2012
Le conseil municipal du 28 février 2012 a duré..... 45 minutes.
Ce conseil portait essentiellement sur l'adoption du contrat de co-développement 2012-2014 avec la CUB (Communauté Urbaine de Bordeaux) et le bilan des cessions et acquisitions réalisées au titre de l'année 2011.
La commune a "acquis" en 2009 le Domaine de la Haye, base du futur pôle culturel, à hauteur de 700 000 €. La procédure veut que la CUB achète le bien pour la commune et le rétrocède, sous 2 ans, à la commune.
En 2011, la commune a racheté ce bien....... 800 000 € !!!!
Nous avons interrogé le maire sur cette différence de 100 000 €.
Il a été incapable d'expliquer et de justifier un tel écart.
Pour faire suite à cette non réponse, nous allons étudier le détail d'une telle procédure.
Le dernier point de l'ordre du jour portait sur la protection juridique du Maire.
Ludovic FREYGEFOND m'a attaqué devant le Tribunal correctionnel pour "diffamation".
L'audience était au 1er mars.
Le Maire a fait voter une délibération pour faire financer ses frais de procédures par le contribuable Taillanais.
L. FREYGEFOND a entrainé le conseil municipal dans une telle décision sachant que le 1er adjoint a voté en pensant que cette délibération portait sur tous les élus !!!!
Même si la loi le permet, je me suis insurgé contre ce comportement.
Je le trouve honteux et scandaleux.
Dans la pratique, dans un tel cas, un maire, ayant une certaine éthique, prend en charge les frais causés par ses propres plaintes.
Je rappelle que le Tribunal a estimé que L. FREYGEFOND n'avait pas été "diffamé".
Il a perdu.
Je rappelle que cette procédure m'a coûté 4 000 €.
Dans cette commune, les élus d'opposition ne percoivent aucune indemnité ou autres avantages.
Ce conseil municipal s'est terminé par une motion sur les RASED (Réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté). Cette motion a été l'occasion, comme d'habitude, de faire de la politique partisane mal venue au niveau municipal. D'autant plus que la même motion a été présentée en 2009 en faisant croire que les 12 000 postes étaient supprimés. Dans les faits, 1 500 postes l'ont été. Au niveau départemental, nous passerions de 283 à 187 postes en 2013.
Nous pourrions aborder le sujet mais dans un autre cadre.
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