DEVIATION DU TAILLAN-MEDOC : ON THE ROAD AGAIN ! (modifié le 20 octobre 2021)
DÉVIATION DU TAILLAN-MEDOC
ON THE ROAD AGAIN !
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MODIFIÉ LE 20 OCTOBRE 2021
L'ouverture de cette déviation est confirmée pour fin 2022. Elle était prévue fin juin 2022. Six mois de plus sur 40 ans....
MODIFIÉ LE 22 DÉCEMBRE 2020
30 élus écologistes du conseil municipal de Bordeaux et de la Métropole demandent à Pt du Département d'arrêter les travaux de la déviation à cause des risques concernant la pollution de l'eau. Ils ne sont pas contre la déviation mais contre le tracé.
Le 27 novembre 2020, le Conseil d’Etat s’est prononcé et a rejeté la requête en référé suspension des associations Natur’Jalles et France Nature.
Il faudra attendre le jugement sur le fond du Tribunal administratif de Bordeaux, courant 2021.
A ce jour, la mise en service est prévue le 1er semestre 2022 pour un coût global de 35 millions d’€.
D’ici là, 3 grands chantiers doivent être réalisés :
+ terrassement, assainissement et chaussée
+ maîtrise d’œuvre de l’éco-pont destiné à réduire l’effet de coupure de la route vis-à-vis des espèces animales et des papillons.
+ marché des espaces de compensations : création de 160 hectares, traitement des déblais et des remblais, la réalisation de la chaussée est prévue pour l’été 2021.
Ce dossier semble voir le bout du tunnel mais il est de rigueur de rester en attente avant l’inauguration en 2022.
ARTICLE MODIFIE LE 29 SEPTEMBRE 2020
THE SHOW MUST GO ON !
Les travaux devraient redémarrer en octobre mais..... L'association Natur'Jalles a exposé à Darwin, lors d'une réunion publique, des arguments contre le projet. Le projet est considéré comme dépassé et un nouvel élément apparaît : la ressource phréatique. Elle alimente, à travers les sources du Thil et de la Gamarde, 20 % de l'eau potable de la Métropole. La configuration de cette nappe est défavorable au tracé dans le cas de pollution. Sur ce sujet, une décision du jugement en référé est attendue et elle sera suspensive. Suivra la position du Conseil d'Etat.
Modifié le 18 février 2020
La justice autorise la poursuite des travaux de la déviation : ouverture possible fin 2021 !
Modifié le 14 février 2020
Le tribunal administratif de Bordeaux devait se prononcer, ce mercredi, sur la reprise des travaux de la déviation du Taillan-Médoc. La décision a été repoussée pour permettre au département de la Gironde et aux associations de défense de l'environnement d'étudier les pièces fournies par chacun.
Parmi les arguments sur lesquels les deux camps se sont opposés, et répondus, la légalité du projet, les incohérences, l'utilité par rapport au trafic et l'avis de la maire de Taillan-Médoc, Agnès Versepuy, publiquement contre puis pour la déviation.
Réponse le lundi 17 février 2020
Modifié le 15 janvier 2020
En parallèle de la cérémonie des voeux, Mme le Maire du Taillan-Médoc se félicitait de la reprise des travaux de la déviation mais les associations Natur'Jalles et France Nature Environnement ont déposé un recours en annulation pour contester cette reprise.
Le communiqué de ces associations explique que "ce projet sacrifie une biodiversité exceptionnelle, fait peser des risques inconsidérés sur la ressource en eau de Bordeaux Métropole".
Elles estiment également que "cette déviation ne résoudra pas le problème d'une RD 1205 saturée".
The show must go on.
Modifié le 24 novembre 2019 (article paru dans "20 minutes")
Déviation routière près de Bordeaux : Nécessité pour la population ou destruction de la biodiversité ? Le chantier lancé dans la contestation
INFRASTRUCTURES Le démarrage des travaux de la déviation routière du Taillan-Médoc, près de Bordeaux, relance la polémique sur l’impact de ce type de grand projet sur l’environnement
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- Ce projet qui doit s’achever d’ici à 2023-2024, porte sur huit kilomètres de déviation, au niveau du Taillan-Médoc au nord de Bordeaux.
- Pour des raisons environnementales, ce chantier a été maintes fois repoussé.
- Même si le département a obtenu toutes les autorisations pour lancer les travaux, les écologistes et les associations environnementales ne décolèrent pas.
Les travaux de la déviation routière du Taillan-Médoc, au nord de Bordeaux (Gironde), démarrent ces jours-ci. Un lancement presque inespéré, tant le dossier s'est englué ces dernières années dans les aléas administratifs, entre recours d’associations environnementales et annulations en justice. En cause : la menace que ferait porter ce projet routier sur l’habitat naturel d’une centaine d’espèces animales (papillons, batraciens…), dont certaines sont déjà menacées de disparition.
Un premier coup de pioche avait ainsi été donné en 2014, avant que les travaux ne soient quasiment immédiatement arrêtés, suite à l’annulation partielle de l’arrêté de dérogation autorisant la destruction d’habitats d’espèces protégées.
Etudes complémentaires
Mais cette fois-ci, c’est la bonne, assure à 20 Minutes Alain Renard, vice-président du conseil départemental aux infrastructures et aux préservations des ressources. Toutes les autorisations environnementales ont été accordées, suite aux études complémentaires menées pour évaluer l’impact du projet routier sur ces espèces, et notamment sur le papillon Azuré de la Sanguisorbe, une des espèces menacées par ce projet routier de 8 km. Un projet dont la première ambition est de contourner la traversée du Taillan-Médoc, empruntée quotidiennement par plus de 20.000 véhicules, dont 1.000 à 1.500 camions.
« Nous allons commencer par les travaux à caractère environnemental, insiste d’ailleurs Alain Renard. Nous sanctuarisons un certain nombre d’aspects, nous allons par exemple délimiter l’espace du chantier pour qu’il ne vienne pas perturber les continuités écologiques et hydrauliques, ou encore installer des barrières pour que la petite faune ne pénètre pas au milieu des travaux. »
Compensation des destructions
Le conseil départemental se veut irréprochable en matière environnementale sur ce dossier, qui va être surveillé de près. « Des études conséquentes ont été conduites, insiste l’élu départemental, un comité de suivi environnemental a été mis en place, tout cela fait partie maintenant de l’approche basique pour des infrastructures comme celle-ci. Je rappelle aussi que nous avons réduit une partie de l’infrastructure, et que nous compensons les destructions dans une proximité immédiate, pas à l’autre bout de la planète. »
Des arguments qui ne convainquent pas les écologistes. Le groupe EELV au conseil régional vient ainsi de voter contre la subvention de la région de 3,9 millions d'euros pour ce projet, d’un montant total de 23 millions d’euros. Il dénonce « l’impact dévastateur de cette route sur des espèces protégées. »
« Rien ne change depuis les années 1970 »
« Les élus disent sans cesse qu’ils ont compris qu’il fallait mener la transition écologique, mais quand il faut faire le choix entre une énième bretelle d’autoroute ou une déviation, et la destruction d’espèces protégées, c’est toujours la même décision qui est prise… Rien ne change depuis les années 1970 » déplore Nicolas Thierry, vice-président EELV à l’environnement et à la biodiversité du conseil régional.
« Il y avait un tracé alternatif proposé par les associations, qui était beaucoup moins impactant, rappelle l’élu écologiste. Il n’a pas été retenu. Maintenant, on rentre dans le débat sur la compensation. Mais il n’y a que l’orgueil de l’homme qui peut croire qu’il va reproduire en six mois un écosystème qui a mis des centaines d’années à se construire. La priorité ce n’est pas de compenser, c’est d’éviter. »
« Un moratoire sur les infrastructures routières »
« On crée une infrastructure, ce n’est jamais neutre, admet Alain Renard, mais entre les analyses et le comité de suivi, nous restons très vigilants sur cet aspect environnemental. Aujourd’hui il y a une thrombose très importante au Taillan, il faut aussi agir pour la vie de ces habitants. La population fait partie de la biodiversité et des êtres vivants, je le rappelle. Par ailleurs, c’est un dossier qui va bien au-delà de la problématique du Taillan, il y a des enjeux pour toute la liaison entre le Médoc et la métropole, et ce sera un moyen de développement de l’ensemble du territoire. »
Pour l’élu régional Nicolas Thierry, c'est la politique du « tout voiture et camion » qu'il faut revoir. « Si l’on prend toutes les communes de la Nouvelle-Aquitaine, la liste des demandes de déviation routière est interminable. Et chacune a des arguments sincères. Mais plus vous créez d’infrastructures, plus la demande d’infrastructures augmente. Moi, je plaide pour un moratoire sur ces infrastructures routières pour repenser sous dix ans l’aménagement du territoire et les modes de déplacement. Sinon, on n’y arrivera pas. »
Il avance notamment les pistes du ferroutage et du développement des transports en commun.
Modifié le 16 septembre 2019
La préfète vient de signer le dernier document autorisant le démarrage des travaux de la déviation de la RD 1215.
Ouverture prévue fin 2021, début 2022....
Modifié le 7 septembre 2019 :
Les maires concernés par la déviation de la RD 1215 (Le Taillan, Le Pian, St Aubin et Arsac) se sont réunis au Département pour faire le point sur le dossier. Les travaux devraient reprendre à la mi-septembre dès que la préfète aura signé l'arrêté.
J'ai été informé de la décision du CNPN (Conseil national de protection de la nature) rendant un avis favorable pour la reprise des travaux de la déviation.
Espérons que la saga de la déviation du Taillan-Médoc va sortir du tunnel. (voir les différents articles parus dans la rubrique "Déviation du Taillan-Médoc").
Ce projet de déviation a consommé 6 mandats avec 4 maires depuis 1983.
D'arrêté en arrêté ...
Un arrête préfectoral de mars 2012 lançant les travaux (défrichement du tracé ; pont chemin du Foin) et
un autre arrêté de août 2013 (portant dérogation à l'interdiction de destructions d'espèces protégées et de leurs habitats) avaient été stoppés par une procédure initiée par la Sepanso, la LPO et France nature en 2015.
Tous ensemble....
Depuis, tous les acteurs du secteur, des maires aux députés et président du Conseil départemental s'étaient mobilisés pour faire avancer un dossier qui va bien au delà de la commune. Cette déviation permettra de désenclaver également le nord du Médoc.
Grâce à cette décision du CNPN, tout le monde attend un arrêté de la nouvelle préfète autorisant les travaux.
Il est à noter que le Président de la Sepanso, principal frein à ce projet, se réserve le droit de déposer un nouveau recours pour le stopper malgré un suivi par une équipe d'écologues pendant au moins.... 30 ans !
Le risque de recours existe.
Passée l'euphorie de la décision du CNPN, il faut rester vigilant car tout est possible.
Imaginé en 1980 et réalisé en 2020
Un projet imaginé dans les années 80 risque de voir le jour en 2021 dans une configuration forcément nouvelle.
Cette déviation fera passer la circulation de 18 000 véhicules/jour à 12 000 mais surtout une suppression de la circulation de 850 poids lourds (et non 1 500). Le transfert de la circulation se fera sur un axe déjà saturé. Jusqu'à la sortie 8, il sera obligatoire à la Métropole de doubler l'accès à la rocade afin de désengorger ce secteur.
La mise en service serait prévue en 2021 pour un coût de 23 millions d'€..
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